L’accès direct est un sujet au cœur de l’actualité de la profession de kinésithérapeutes, et ce depuis plusieurs années. Entre véritable enjeu pour l’accès aux soins et une aspiration légitime à davantage de reconnaissance et d’autonomie, il est essentiel que l’URPS MK ARA puisse se saisir de cette thématique. C’est pourquoi, le GT Accès Direct et Protocoles de Coopération s’est constitué. Porté par 4 élus, kinésithérapeutes libéraux en région Auvergne Rhône-Alpes, ce GT s’est donné pour mission d’accompagner et d’informer la profession dans cette évolution.
Une ambition claire : informer et mobiliser les kinésithérapeutes
Le GT Accès Direct et Protocoles de Coopération travaille à tenir régulièrement informé les kinésithérapeutes des actualités sur le sujet. Cette démarche a pour vocation de donner aux kinés toutes les clés afin de s’approprier ces nouveaux modes d’exercice et ainsi leur permettre de jouer un rôle toujours plus central dans le parcours de soins.
Une première étape : dresser un état des lieux
Afin de mieux cerner la situation sur le territoire, le GT réalise un état des lieux auprès des kinés de la région Auvergne Rhône-Alpes. Pour cela, un questionnaire a été mis en place.
Ce questionnaire permet de mieux comprendre le positionnement des kinés au sujet de l’Accès Direct et des Protocoles de Coopération :
- Quel est le degré d’information de chacun
- Qui pratique, a mis en place, l’accès direct et/ou les protocoles de coopération
- Les avantages perçus de l’accès direct et des protocoles de coopération
- Les freins, les réticences liés à la mise en place de l’accès direct et des protocoles de coopération
- Donner la parole aux kinésithérapeutes pour faire part de leurs commentaires, réflexions, retour d’expérience sur le sujet.
Votre contribution est essentielle !
Nous vous invitons à prendre quelques minutes pour répondre à nos questions :
Répondre au questionnaireDans les prochaines semaines, le GT communiquera régulièrement au sujet de l’avancée de ses travaux mais aussi de l’actualité en lien avec l’Accès Direct et les protocoles de Coopération.
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FAQ Accès Direct
Peuvent participer à l’expérimentation Accès Direct en kinésithérapie : les kinésithérapeutes titulaires ou collaborateurs, disposant d’un numéro ADELI et qui sont adhérents à une CPTS dans l’un des départements éligibles à l’expérimentation (Rhône et Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes). Les remplaçants ne sont pas éligibles à l’expérimentation.
Pour s’inscrire à l’expérimentation Accès Direct en CPTS, il faut s’inscrire sur la plateforme Démarches Simplifiées de l’ARS et fournir une attestation d’adhésion à votre CPTS. Votre inscription est validée dès lors que votre nom apparaît sur la liste officielle de l’ARS (retrouvez toutes les informations et mises à jour sur notre page dédiée).
L’expérimentation prend fin le 30 juin 230. Les inscriptions se clôturent 6 mois avant la fin de l’expérimentation soit le 31 décembre 2029.
Il n’est pas obligatoire de prévoir des créneaux spécifiques pour de la prise en charge en Accès Direct. Cependant, il est recommandé d’en prévoir afin de faciliter la prise en charge.
Non, en revanche, il est conseillé de se tenir informé via les recommandations HAS et les bonnes pratiques professionnelles.
Pour communiquer auprès de vos patients sur la prise en charge Accès Direct, l’URPS MK ARA met à votre disposition une affiche spécifique. Il existe une version dédiée à l’expérimentation en CPTS et une pour les kinés éligibles en MSP. Vous pouvez retrouver ces affiches dans notre boite à outils, directement sur notre site. Les affiches sont également accessible au format papier, sur commande.
Dans le cadre d’une prise en charge Accès Direct, il suffit d’utiliser la cotation NGAP habituelle. Il faut indiquer votre numéro Adeli dans la case « prescripteur ». Si le logiciel bloque lors de la télétransmission, scannez une feuille mentionnant « Accès Direct » à la place de l’ordonnance.
Non, aucune revalorisation n’est prévue dans le cadre de l’Accès Direct. Les tarifs restent ceux de la NGAP.
Oui, si le patient dispose d’un DMP actif. Sinon, il faut transmettre le bilan au médecin traitant et au patient via MonSisra ou par courrier.
Si votre patient n’a pas de DMP ni de médecin traitant lors d’une prise en charge Accès Direct, il faut lui remettre le bilan et le compte rendu des séances effectuées et conserver une copie.
Il n’existe aucun document obligatoire à saisir dans SCOR. Si le logiciel bloque la procédure, une feuille blanche mentionnant « Accès Direct » suffit pour remplacer l’ordonnance qui n’existe pas.
La prise en charge Accès Direct se limite à 8 séances maximum lorsqu’il n’y a pas de diagnostic préalable. Au-delà, une prescription est nécessaire. Si diagnostic préalable, le nombre de séances est à l’appréciation du kiné selon les recommandations de bonnes pratiques professionnelles.
Oui, depuis 2023, l’avenant 7 permet aux kinésithérapeutes en MSP de pratiquer l’Accès Direct sans passer par l’expérimentation CPTS.
Aucune ! Toutes les pathologies prises en charge par la NGAP sont éligibles à l’Accès Direct.


