Une modernisation essentielle de l’offre de soins
L’accès direct incarne une avancée majeure dans la pratique de la kinésithérapie. Ce dispositif a été pensé afin de répondre aux besoins croissants de la population. Il offre une solution rapide et efficace, tout en valorisant les compétences des professionnels. Pour y voir plus clair, l’URPS MK ARA a mis en place un groupe de travail dédié afin d’informer et accompagner la profession vers l’adoption de ce nouveau dispositif.
L’accès direct, comment ça marche ?
Prise de contact :
Le patient prend directement contact avec un kinésithérapeute remplissant les conditions requises à l’accès direct.
Sans diagnostic médical préalable :
En l’absence de diagnostic médical, le nombre de séances, par épisode de soins, est limité à 8.
Avec diagnostic médical préalable :
Dans le cas où le patient peut justifier d’un diagnostic médical en lien avec la consultation, le kinésithérapeute détermine le nombre de séances nécessaires en s’appuyant sur les recommandations de l’HAS et des référentiels professionnels.
Exemples de justificatifs :
- Justificatif du motif de l’ALD
- Compte-rendu opératoire, d’hospitalisation ou médical
- Informations transmises par le médecin traitant ou coordinateur
- Prescription antérieure
- Les éléments du dossier usager informatisé en établissement, service social ou médicosocial
Remboursement
Les séances sont prises en charge par l’Assurance Maladie selon les cotations NGAP, au même titre que les actes réalisés sur prescription médicale.
Le kinésithérapeute doit renseigner son propre numéro ADELI dans la case « Prescripteur ». Aucune pièce justificative n’est nécessaire étant donné que l’accès direct ne requiert pas de prescription médicale.
Accès direct et protocoles de coopération, quelles différences ?

Pour plus d’informations, vous pouvez consulter les publications des instances professionnelles telles que l’Ordre des MK, la CPAM ou encore vos syndicats.