Accueil > Actualités > Accès direct en kinésithérapie : vers une pratique rapide et simplifiée

Retour aux articles 16 avril 2025
Accès direct en kinésithérapie : vers une pratique rapide et simplifiée

Accès direct en kinésithérapie : vers une pratique rapide et simplifiée

Une modernisation essentielle de l’offre de soins

L’accès direct incarne une avancée majeure dans la pratique de la kinésithérapie. Ce dispositif a été pensé afin de répondre aux besoins croissants de la population. Il offre une solution rapide et efficace, tout en valorisant les compétences des professionnels. Pour y voir plus clair, l’URPS MK ARA a mis en place un groupe de travail dédié afin d’informer et accompagner la profession vers l’adoption de ce nouveau dispositif.

L’accès direct : des avantages pour tous

Pour les patients Un parcours d’accès aux soins simplifiés. L’accès direct permet au patient de consulter un kinésithérapeute rapidement, sans passer préalablement par son médecin traitant, assurant ainsi une prise en charge immédiate.
Pour les kinés Au delà de la notion de simplification de son exercice, l’accès direct valorise les compétences du kinésithérapeute et renforce son rôle dans le parcours de soins.

Les conditions de l’accès direct

L’accès direct concerne l’ensemble des pathologie inscrites à la NGAP prises en charge par le kinésithérapeute. Cependant, certaines conditions doivent être respectées :

Exercer dans une structure spécifique Établissements de santé, médico-social (EHPAD par exemple), structure d’exercice coordonné (ESP, ESS, CDS, MSP) déclarée auprès de l’ARS.
Réaliser un Bilan Diagnostic Kinésithérapie (BDK) Ce bilan, réalisé en début de prise en charge, et le compte-rendu de soins de fin de traitement doivent être remis au patient et à son médecin traitant. Ces documents peuvent être reportés dans l’Espace Numérique de Santé, surtout si le patient n’a pas de médecin traitant.

L’accès direct, comment ça marche ?

Prise de contact :

Le patient prend directement contact avec un kinésithérapeute remplissant les conditions requises à l’accès direct.

Sans diagnostic médical préalable :

En l’absence de diagnostic médical, le nombre de séances, par épisode de soins, est limité à 8.

Avec diagnostic médical préalable :

Dans le cas où le patient peut justifier d’un diagnostic médical en lien avec la consultation, le kinésithérapeute détermine le nombre de séances nécessaires en s’appuyant sur les recommandations de l’HAS et des référentiels professionnels.

Exemples de justificatifs :

Remboursement

Les séances sont prises en charge par l’Assurance Maladie selon les cotations NGAP, au même titre que les actes réalisés sur prescription médicale.
Le kinésithérapeute doit renseigner son propre numéro ADELI dans la case « Prescripteur ». Aucune pièce justificative n’est nécessaire étant donné que l’accès direct ne requiert pas de prescription médicale.

Accès direct et protocoles de coopération, quelles différences ?

Tableau Comparatif Accès Direct Et Protocoles De Coopération

Pour plus d’informations, vous pouvez consulter les publications des instances professionnelles telles que l’Ordre des MK, la CPAM ou encore vos syndicats.

Ça se passe 
sur nos réseaux

Instagram URPS MK ARA les équipes mobiles recrutentURPS MK ARA Vrai Faux Scoliose